Un Rack à chutes

Dans tout atelier amateur, on produit une quantité importante de chutes. J’ai toujours du mal à jeter ces dernières, qu’elles soient issues de récupération, ou de fin de projets.
Le problème, c’est qu’on arrive rapidement à des situations telles que :

Depuis le temps que cela me trotte dans la tête, j’ai donc décidé de m’y mettre. Une petite simulation sur google sketchup m’a permis de me faire une idée du rendu :

L’objetctif était clair, utiliser au maximum l’espace (le moins d’espace mort possible). Réaliser le tout avec … de la récupération justement !
Je n’ai donc acheté que les 4 roulettes, et 3 feuilles d’OSB1.

Avant de commencer, j’imprime toujours le plan, histoire de s’impregner des dimensions nécessaires :

Je pioche dans mes chutes, quitte à contre coller pour arriver aux sections de 50×20 :

 

Pour l’assemblage des joues je fais mes traditionnels tenons mortaises. (ici 20mm de profondeur)

La base est tirée d’une pièce de Mélaminé de forte épaisseur (30mm) :

Premier montage à blanc pour vérifier les côtes, les joues seront assemblées aux traverses grace au systeme d’assemblages par vis biaises « KREG® »

Le panneau central est tiré d’un ancien meuble mis au rebut, vu sa largeur, je le passe directement à la raboteuse pour l’amener à sa côte finale. Puis une plate bande est usinée sur son pourtour :

Plate bande qui laisse malheureusement apparaître un trou de tourillon ! ce sera réparé grâce à un bouchon :

Usinage des rainures arrêtées :

Et assemblage, sous l’oeil avisé de ma jeune assistante !

Après quoi je débute le débit des feuilles d’OSB, la scie est réglée à un angle de 2,5° pour respecter la pente :

Ces 3èmes mains sont bien pratiques !


Une idée du volume final :

Les étagères sont montées « in situ » :

Après quoi, je termine en usinant les plinthes (refente, rabotage et toupillage) :



Ces dernières sont mises en place par collage/cloutage



Le meuble, avant la finition :

Pour peindre, je m’étais fabriqué ce petit accessoire bien pratique, à partir de platines de récupération, un tube soudé, et usiné le tout pour y loger 2 roulements :

La finition est réalisée au pistolet, la peinture est de la « V33 Aqua Stop » couleur blanche :




Pour sa part, la « pyramide » reçoit une couche de lasure incolore :

Vient le moment du montage !

Pour visser la petite traverse, je n’ai pas assez de recul pour utiliser la visseuse, ce petit cliquet 6.35 (1/4) femelle est très pratique !



Voilà qui est bien mieux rangé !

AVANT :

APRES :

Voilà !
Si vous voulez obtenir le plan, n’hésitez pas à me contacter grâce au formulaire de contact, je vous fournirai le projet sketchup.
J’espère que cet article vous aura donné envie de ranger vos chutes ! 🙂

Bons bricolages,
Strib

Construction du meuble support de la CNC

Tout est parti de là. Le meuble réalisé par l’excellent Diomedea dont j’ai copié l’idée avec son aimable autorisation.
Pour commencer, voici les plans, effectués sous Sketchup, la structure est issue de sections importantes pour gagner en stabilité. Ces sections sont faites de lamellés collés de trois épaisseur de 21mm. Les assemblages à double tenon participent à cette solidité.
Quelques modifications ont été effectués après les plans, mais rien d’important.

Le défi de ce meuble, c’est de réussir à usiner des doubles tenons à l’aide de ma petite kity …

Place au plans :

 

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(Clic droit / afficher l’image pour la voir à la taille d’origine)

Voilà un meuble support bien stable, merci JP ! 😉

Reste à trouver une place digne de ce nom, et une solution pour loger l’écran/clavier/souris …

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Fabrication de deux vitrines – Partie 3

Fin de la fabrication :

A réception des verres (après + de 15 jours d’attente…) , on va quand même clore le sujet avec ces dernières vues.

J’ai donc incrusté les charnières laiton (à la main au ciseau), puis j’ai enfin trouvé un endroit ou mettre le verrou, car je n’avais pas suffisamment de place sur le montant (le canon fait un diamètre de 20mm, le recul faisait que cela allait toucher le verre). Je l’ai donc mis sur une traverse, au niveau épaisseur, il a fallu tricher pour incruster l’écrou.

Le verre est posé sur un lit de silicone qui servira d’amortissement, et est maintenu en place avec des pare-closes vissées, ce sera plus facile à remplacer au cas où…

La finition est une lasure blanche/translucide trouvée en GSB

Le rendu final une fois mises en place :

 

<= Précedent

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Fabrication de deux vitrines – Partie 2

Suite de la fabrication :

Je retourne sur le plot pour choisir les parties qui seront usinées pour les portes :

Un petit coup de pâte à glisser (je la conseille à tous les kityistes Wink )

Mes deux faces de référence usinées, je peux passer au rabotage :

Tronçonnage des montants :

Puis je chausse une fraise hélicoïdale de 8mm dans ma mortaiseuse modifiée :

Pour usiner les tenons, j’utilise une fraise à rainer extensible :

Vérification avec une chute, bonne épaisseur, mais il faut régler la hauteur de passe pour l’affleurage

Une fois réglée, je passe mes tenons au chariot (sans oublier la pièce martyre)

Une petite pièce en alu vissée sur le martyre pour usiner l’épaulement

Séance d’arrondis des tenons (j’aimerai bien une mortaiseuse à B² des fois …)

L’armature est montée à blanc :

Pour les deux feuillures, je vais donc être contraint à usiner en rainures arrêtées sur les montants (je les équarirai au ciseau une fois la porte collée), une fois les mesures prises, je marque l’entrée et la sortie sur le guide de toupie:

Pour usiner la seconde feuillure 5mm plus haute que la première (épaisseur du verre + silicone), plutôt que de dépointer la toupie, je corrige l’épaisseur des bagues de calage

Les tenons seront en partie visible après coup (du fait de l’usinage des traverses), mais ce n’est pas grave

Préparation au collage :

Puis mise à l’équerre des feuillures :

Je passe ensuite à la moulure de la petite casquette :

Puis un petite moulure sur la face intérieure de la porte (au début je pensais équarrir aussi cette moulure au ciseau, mais le visuel me plait bien, cela reste dans un style ‘hublot’ qui lui va bien…) :

Et je finis l’après midi de travail par un petit quart de rond sur la face extérieure de la porte :

Voilà pour les portes. Je sais que j’aurais pu choisir d’autres types d’assemblage, mais j’ai trouvé que cette façon de procéder allait donner plus de solidité à l’assemblage, grâce aux tenons plus longs que le profil/contre profil.
Il faudrait que je me mette à l’assemblage par ravancement d’onglets, mais je ne trouve pas de fraise à 45 qui se monte sur ma petite kity  …

La suite sera la fixation des charnières et de la serrure. Cette dernière me pose un peu soucis, elle est de diamètre 20, et cela va être difficile de faire en sorte qu’elle passe entre la vitre et le côté de la vitrine…
A bientôt pour la suite !

Strib

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Fabrication de deux vitrines

Fabrication de deux vitrines destinées à être suspendues en extérieur dans une petite boutique.

Elles ne seront pas tout le temps en extérieur, mais j’ai quand même choisi de les réaliser en Niangon, en cas d’éventuelles intempéries.

Place au plan (Cliquez pour zoomer) :

Après débit et corroyage (le rabotage est fait à 22mm) j’ai choisi comme type d’assemblage, des queues d’arondes réalisés à l’aide d’un gabarit très pratique :

J’ai décidé d’usiner des queues d’arondes demi-cachées pour une raison simple, la partie du bois de bout des flancs sera abritée d’éventuelles intempéries.
Second avantage, (En plus de la solidité de l’assemblage), l’usinage du montant et de la traverse s’effectue en une passe

Visuel de l’assemblage :

La languette de l’étagère fixe est usinée par retournement après pointage précis de la toupie :

Pour la série de trous support des taquets d’étagères, j’utilise un gabarit que j’ai fabriqué il y a quelques temps déjà, je l’avais vu dans un épisode du « New yankee workshop » de Norm Abram
J’ai usiné pour l’occasion une douille de copiage qui se fixe avec l’outillage standard présent dans le kit dewalt, aux dimensions des trous du gabarit (15mm) :

Le résultat est très propre et précis :

Un fonds en CTP de 10mm est inséré dans la feuillure arrière :

Les diverses chutes sont assemblées et réutilisées pour faire les étagères mobiles :

Suite =>

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Mandrin porte fraises pour mortaiseuse Kity 652

Je dispose d’une petite combiné kity. Dans le lot, je dispose d’une mortaiseuse 652 qui ne me donne pas entière satisfaction et que je n’utilisais qu’en « mini calibreuse », pour la réalisations de filets bois par exemple :

En effet, je n’ai jamais réussi à faire de belles mortaises avec cette dernière. Premièrement le mandrin qui commence à avoir de la bouteille, fini par se desserrer. Ajoutant à cela la souplesse et la mauvaise qualité en général des mèches à mortaiser droites, c’était la cata !

Puis, lors d’une réalisation, j’ai eu l’idée d’utiliser une fraise de défonceuse pour réaliser une mortaise, la qualité était bien meilleure, bien que limité en profondeur de passe (par le corps de la fraise évidemment…, chose à laquelle on peut remédier en prenant des fraises plus grandes par exemple).

Bref, conscient que les fraises de défonceuses ne sont pas faites pour tourner à cette vitesse (la 652 tourne environ à 3000 trs minutes de mémoire), j’étais tout de même satisfait du résultat, bien que le serrage de la fraise pouvait poser problème.

J’ai, il y a quelques temps, dégoté sur lbc un lot d’accessoires kity, dont un second arbre. J’avais tout le nécessaire pour me lancer (non sans craintes…) dans l’aventure .

L’arbre en question :

Pas de plans, tout en tête : L’arbre a un diamètre de 12mm, et l’écrou de défonceuse est en M15x100.
J’ai donc utilisé un six pans de 21mm fixé dans le 3 mors. J’ai commencé à usiner le côté arbre aux diamètres 20mm extérieur et 12mm intérieur. Puis retourné la pièce côté écrou pour descendre à 16,5 mm. (Pas de photos, désolé …)

Puis, pour conserver un maximum de concentricité, j’ai utilisé le mandrin ER32 pour mettre la pièce dans une pince de 20 (avec pas mal de porte à faux en effet…), et contrôlé au comparateur pour éliminer le faux rond. Les passes étaient minimes pour ne pas forcer sur le montage et contrôle régulier de la concentricité.

Après finition à 15mm, j’ai débuté le filetage à l’aide d’un forêt cassé et affuté pour l’occasion, monté dans un porte barre perso
Le filetage est réalisé par une série d’allers et retours (inversion du sens de rotation), sans débrayer la vis mère. Une gorge de dégagement est usinée préalablement avant l’épaulement
La partie écrou est alésée à 10 mm (mesure prise sur le mandrin de ma défonceuse B&D
Usinage de la pente à 15° permettant le serrage de la pince de défonceuse
Usinage de la pente à 15° permettant le serrage de la pince de défonceuse
Pièce terminée, restent à faire les finitions (cassage des angles etc …)
Pièce terminée, autre vue
Pièce terminée, autre vue
Pièce terminée, autre vue
Pièce terminée, autre vue
Pièce terminée, autre vue
Pour fixer le mandrin sur l’arbre kity, il m’a fallu usiner la tête d’une vis CHC M8 à 9.95 mm pour conserver un jeu fonctionnel
Les deux arbres Kity côte à côte
Essai de mortaisage sur une chute de bois, mission réussie ! 😉

Voilà un bricolage qui me trottait dans la tête depuis un moment, c’est maintenant chose faite !Strib

Exercice de style : Un jeu d’échecs Partie 2

Ce projet avance très lentement, mais … très surement 😉

Une fois le damier réalisé, je me lance, non sans appréhensions, dans la fabrication des pièces de jeu.
Si le fait de réaliser une pièce unique peut être relativement facile, la fabrication de pièces identiques relève du défi au vu de mes faibles connaissances en tournage sur bois…

Quoi qu’il en soit, c’est conforté par un ami qui se reconnaitra probablement, que j’arrive à me convaincre d’accepter quelques « tolérances », c’est le charme de l’artisanat qui se distinguera de la fabrication industrielle.

Les pièces blanches seront usinées dans du buis, bois blanc, plus économique pour nous autres européens qu’un bel érable ondé, alors que les pièces noires seront taillées dans un noyer français, bien marqué par de beaux veinages sombres.
Pour tenter de rester le plus fidèle possible, les pièces seront marquées au crayon après mise au rond.

Voici le détail :

De beaux carrelets de noyers de belles dimensions me permettront après refente d’utiliser les 4 quartiers
Marquage de la pièces après mise au rond du carrelet.
On sculpte les gorges et autres creusages progressivement. Les épaisseurs sont vérifiées régulièrement au pied à coulisse (ou au compas d’épaisseur)
Une fois la pièce sculptée, un léger ponçage laissera un état de surface acceptable que l’on améliorera par un lustrage a l’aide de copeaux.
La famille s’agrandit, Remarquez que je garde le meilleur pour la fin : les cavaliers pour lesquels je n’ai pas encore trop réfléchi aux étapes de fabrication …
La plus grande difficulté dans ces pièces ? La croix du roi, entièrement sculptée au canif,pas si simple à main levée …


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Petit Porte Manteaux

Réalisé en une journée pluvieuse sur la base d’un plan que j’avais dessiné il y a quelques temps, voici une idée de porte manteaux.

Les bois utilisés : Hêtre pour la partie principale, de l’arbousier pour les patères et du noyer d’amérique (sombre) pour le prénom.
Une petite feuillure est usinée à l’aide de la dremel sur socle, (avec un doigt de guidage) et une petite fraise boule de dentiste.

Pas de difficulté particulère, je joins en fin d’article un fichier zip avec le plan en deux pages A4 qui pourra, après impression, être collé sur une planche de mdf afin de fabriquer un gabarit. C’est ce que j’ai fait, la planche a été usinée au calibreur.

Bon bricolage !

 

 

Le plan (cliquez dessus pour le télécharger) :

 

 

Cliquez ici  pour télécharger le ficher .zip avec le plan à l’échelle 1:1 en deux feuilles A4

 

 A bientôt !

Strib

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Exercice de style : un jeu d’échecs

Fraichement équipé d’un petit tour à bois, j’ai décidé de me former au maniement des différentes gouges en réalisant les pièces de jeu. Si la réalisation à l’unité ne pose pas trop de soucis, le tournage de plusieurs pièces identiques est une toute autre histoire.Dans un premier temps je me suis attelé à la construction du plateau de jeu. Les différentes étapes requièrent du soin et de la précision, sans pour autant être trop difficile.

Voici le reportage en images :

Le choix des bois : Érable et Noyer américain (le même utilisé pour la WIND), suffisamment  contrasté.
Les planchettes sont refendues à la toupie équipée d’une lame de scie circulaire, puis terminées à la scie à ruban.
Cette technique, glanée sur le net, permet de gagner en précision (malgré les pertes engendrées par l’épaisseur de la lame de 2.8mm)
Une fois refendues et rabotées en épaisseur, il suffit de les déligner et de les raboter en largeur aux dimensions des cases (ici 42mm)
Collage des lames en alternance, il faudra veiller à limiter le flambage en ajoutant des tasseaux maintenus en force par des serre-joints
Du scotch de masquage disposé sur les futurs traits de coupe, permettra de limiter au maximum les éclats. Une lame 48 dents est la bienvenue
Une fois découpée, il suffit d’alterner une lame sur deux pour créer le damier. Attention au sens, la première case (en bas à gauche), est toujours noire…
J’ai préféré faire le collage en deux étapes (2 demi-damiers) afin de rattraper au mieux les éventuels décalages
Une fois sec, le plateau de jeu est collé sur une feuille de contreplaqué afin de le stabiliser un peu…
Et pendant que tout cela sèche, on commence à imaginer la forme des pièces au tour à bois… Étape bien difficile !
Préparation du noyer pour l’encadrement. Il reçoit une double feuillure : Une pour le plateau, et une seconde pour un filet d’érable
Mise à l’épaisseur des filets sur la mortaiseuse transformée pour l’occasion en mini calibreuse
Après collage, les filets sont ramenés à épaisseur au rabot
Le cadre est ensuite préparé et collé.

 

 

 

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Un présentoir à paniers

Un projet réalisé pour le magasin de ma belle famille.

Comme pour le bureau, tout est réalisé à base de plancher en pin massif de 21mm d’épaisseur. Les assemblages ne présentent pas de difficultés particulières. Après les coupes d’onglet, des mortaises sont réalisées à la défonceuse, et les montants sont assemblés à l’aide de faux tenons usinés au mètre (mise à épaisseur à la raboteuse, et quart de rond sur les 4 angles).

Le panneau supérieur est chantourné  à l’aide d’un gabarit, et reçoit un quart de rond décoratif. Par manque de temps, je n’ai pas pu réaliser l’incrustation que je voulais réaliser au départ.

Le présentoir est équipé de deux roulettes sur l’arrière, et de deux pieds caoutchouc sur l’avant. Il suffit de légèrement le basculer en arrière pour pouvoir le déplacer, même chargé.

Bons bricolages !
Strib

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Fabrication d’un caisson de basse Home-Cinéma Partie 3

Reprise des hostilités : les tests en situation étant satisfaisants,on peut commencer les finition. Pour éviter l’éffet pelucheux des chants du MDF, ils sont badigeonnés avec un enduit de finition (à base de platre, de type « toupret »), avant d’être poncés soigneusement.

Puis vient l’heure de quelques couches d’aprêt blanches, avant de passer quelques couches de la couleur finale. Toutes les couches de peinture (environ 8 au total) sont passées à l’aide d’un rouleau mousse. Les deux dernières sont passées au pistolet pour éviter de se battre contre les marques laissées par le rouleau.

J’ai ensuite tourné 4 pieds en Acajou avec 2 inserts en palissandre. Percés en leur centre à 6mm, ils sont maintenus par des écrous prisonniers à la planche qui est fixée sur les 4 butées.

Vient alors me moment tant attendu du remontage, en prenant soin de colmater à l’aide de joint mousse toutes les ouvertures (ampli et event) afin d’éviter tout bruit parasite.

Il me reste à bitumer les parois intérieurs, mais j’avoue que cela risque de rester comme cela pendant un « certain temps » …

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Un Canif « maison »

Réalisé à partir d’une vielle lame de rabot/dégau retaillée avec un angle obtus, à laquelle on aura préalablement créé un tranchant.

Veillez à prendre toutes vos précautions lors de la découpe, l’acier HSS est très cassant :
Protections obligatoires et je vous conseille d’utiliser un disque fin (3mm) montée sur votre meuleuse, et de le rôder au préalable sur un bout de ferraille.

Quelques chutes de bois (Ici Acajou et Erable ondé). La partie centrale est évidée, la lame étant collée en même temps que le multipli (en veillant à entailler des ergots dans cette dernière pour la verrouiller).
Le méplat présent sur le dos du manche permet de prendre appui avec l’index afin de couper des placages par exemple (j’ai réalisé le tranchant à gauche car je suis gaucher, le plat pouvant prendre appui sur une règle)

Allez, les images valant mieux qu’un long discours … (cliquez sur les images pour les afficher en taille réelle):

 Bons bricolages !Strib

Un tableau d’écolier

Cela fait presque 3 mois que ma fille dispose de sa « nouvelle » chambre (nouvelle déco), avec un petit tableau noir que mon épouse avait confectionné à partir d’un panneau d’isorel de 3mm et de peinture spécial « tableau noir ».

Fabriqué en une petite après midi passée à l’atelier pour assembler l’armature en red cedar (sans plan vu la simplicité de mise en oeuvre).  Le plus long a été la confection du gabarit pour défoncer la tablette aux dimensions du couvercle d’une boite à café, qui permettra de ranger l’éponge.

La défonceuse a uniquement été utilisée pour cette tâche, ainsi que les 3 rainures accueillant les craies.
Le panneau est fixé à l’aide de rainures  exécutées à la scie circulaire de table. La fixation aux angles est d’abord verrouillée par deux agrafes, et maintenue par une pièce de 3mm taillée dans une chute de même essence, et collée dans une seconde rainure arrêtée.

La tablette est fixée par le dessous par des vis verrouillant la tablette aux montants et ainsi qu’aux équerres.La finition est réalisée à la lasure incolore aquaréthane.

Il ne reste plus qu’à le fixer au mur (d’ici 3 mois … 😉 )

Strib

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Fabrication d’un caisson de basse Home-Cinéma Partie 2

L’assemblage sera réalisé à l’aide de lamellos collés + renforts intérieurs vissés collés. L’étanchéité sera réalisée au silicone, puis collage d’un amortissement sur les parois.
La fixation des différents éléments (HP, ampli etc …) devra être soignée et bien étanche

Une fois les 4 planches assemblées d’équerre, la planche supportant les HP est découpée à la défonceuse à l’aide d’une défonceuse et un montage en compas pour d’abord réaliser la feuillure qui recevra le saladier. Une fois cette feuillure réalisée, le découpage est réalisé en réduisant le diamètre du compas. Cette même feuillure est réalisée au verso, les 2 HP seront maintenus avec les même boulons :

Cette planche sera fixée à l’aide de tasseaux en périphérie :Le trou de l’évent est réalisé au trépan monté sur la perceuse à colonne.Après avoir pris les mesures du module amplificateur, j’ai découpé son logement avec la défonceuse guidée contre 4 règles. Puis une feuillure est réalisée :

Le dessous du caisson est “fermé” à l’aide d’un petit panneau de contreplaqué, découpé pour laisser passer le son, cette plaque est vissée contre 4 butées et n’a qu’un but esthétique. Les pointes de découplage seront situées aux 4 coins.Je n’ai pas trouvé d’autre solution que de fixer le HP interne AVANT fermeture de la boite, cela m’obligera à le masquer avant la mise en peinture :

Usinage du cache pour le HP interne. Puis la boite est fermée à l’aide de lamellos (3 par côtés). Après fixation du HP interne (auquel j’ai vissé le cache de protection temporaire), la boite peut être fermée et je rajoute un petit capot pour fermer la trappe de l’ampli et éviter de polluer l’intérieur lors des futurs usinages.
On passe alors à l’usinage du quart de rond à la défonceuse sur toutes les arêtes. La séance se termine par un peu d’enduit pour réparer les quelques petites rayures et on va pouvoir passer aux tests…


 

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Fabrication d’un caisson de basse Home-Cinéma

 Il y a quelques années, j’avais construit 2 caissons de basse « passifs » pour compléter mon ensemble home ciné. Disposant d’un Ampli A/V qui délivrait une double sortie subwoofer, il me fallait ruser pour alimenter les deux baffles. J’avais eu alors l’idée d’intégrer la partie active des caissons (l’amplification) dans le meuble que je venais de fabriquer, et alimenter à patir de ce dernier les deux caissons dits « passifs » :

En appartement  à l’époque, je n’avais pas trop essayé d’intégrer au mieux ces grosses boites, la faim justifiant les moyens, j’étais très satisfait de leurs rendu (et pour cause…).

Nous avons emménagé quelques années plus tard dans notre maison, mais l’intégration était encore moins parfaite car pas adaptée à la pièce,  et c’est lors de la refonte complète de la partie télé du salon qu’il a fallu se rendre à l’évidence. : le meuble que nous voulions d’acheter était tellement trop en largeur. La solution que j’ai envisagée alors: refaire entièrement les caissons, et en profiter pour n’en avoir plus qu’un seul.
Le cahier des charges était clair, il me fallait réutiliser tout le matériel (HP, ampli etc …) investis à l’époque, et re-créer uniquement l’enceinte.

C’est la raison pour laquelle j’ai opté pour un montage dit en push/pull (isobarique), qui présente dans le cas présent l’avantage de diviser par deux le volume nécessaire aux hauts parleurs pour atteindre son plein rendement. Pour ce faire, J’ai utilisé (comme à l’époque d’ailleurs) un petit logiciel de simulation de rendu : WinISD
Une fois les paramètres des hauts-parleurs renseignés, le type de montage décidé, je me retrouve donc avec un volume interne à respecter de 75 litres pour une fréquence d’accord de 30Hz à -3dB (même fréquence et même rendement recherché que les deux précédents) :


Le montage que j’ai choisi de réaliser me fera monter les HP face à face avec inversion de phase, ce qui permettra aux HP de travailler en binome dans un volume étanche, chaque mouvement de l’un sera reproduit à l’inverse par son frère jumeau, contribuant en quelques sortes à diviser les efforts par deux. Ce montage rend par ailleurs obligatoire l’utilisation de deux HP parfaitement identiques, c’est aussi pour cette raison que je l’ai choisi.
La grande inconnue dans ce projet, c’est le rendu final : je n’ai jamais écouté de caisson réalisé dans cette architecture, qu’à cela ne tienne, je tente le coup quand même. Je n’ai qu’à investir dans la menuiserie de base (planches de MDF). Je testerai le rendu avant la mise en finitions, afin d’éviter toute dépense inutile dans le cas où je devrai passer à l’achat d’un modèle du commerce.Une fois les calculs réalisés, je passe aux plans, désirant intégrer le mieux possible le futur caisson dans le paysage, dans un espace qui lui est confié d’environ 60 cm x 60 cm, dans le coin droit du salon (cliquez sur l’image pour téléchager le plan au format pdf)
Premier problème, la liaison entre l’ampli A/V et l’ampli du caisson = pas loin de 3 mètres. J’ai donc utilisé des gaines prévues à la construction, pour faire sortir un socle RCA à proximité du sub.

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Un bureau pour enfant / Ado

Voici quelques temps que j’ai construit ce bureau pour ma fille qui avait 5 ans à l’époque. Il est réalisé en pin, et sa fabrication ne pose pas de soucis particuliers.

Voici les plans :

Il est principalement construit à l’aide de lames de plancher massif en pin des landes (de 21mm d’épaisseur), qui même si ce n’est pas très économique, présente l’avantage de faciliter le travail de calibrage et de rabotage (même s’il faut raboter les planches constituant les panneaux).

Les pieds sont réalisés à l’aide de 2 épaisseurs de plancher collées ensemble, et la structure principale est fixée à par des faux tenons insérées dans des mortaises réalisées à la défonceuse.

Les panneaux pour leur part, ne sont pas pourvus de plate-bandes, mais les feuillures du cadre accueillent une languette qui est calculée pour laisser un jour de 5 mm. Cela donne un style un peu plus contemporain que les plate bandes sur profil/contre profil.

Les tiroirs sur glissières métalliques, sont construits en contre plaqué de 10mm d’épaisseur avec une façade rapportée.
Enfin, le cœur en sipo est incrusté à l’aide de la technique de fraisage d’inclusion (pdf issu du site hmdiffusion.com).

Le plateau quant à lui, est constitué de lames collées entre elles par entures multiples, et ceinturées par une alèze moulurée à 45°.

Il aura fallu une quarantaine d’heures pour le construire à raison de 2 ou 3 heures par jour, hors finition.
La finition comprend 2 couches de fondur et 2 couches de vernis teinté merisier passées au pistolet.

Place aux photos :

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