Fabrication de la “Windy”, strato dernière partie

Voilà la finition tant attendue.

On fignole le ponçage, on pose la teinte (teinte à l’alcool , ‘liquid stain’ de chez stewmac.com), puis on peut passer au camouflage et au vernis.

Test de teinte avec effet 3D (effet de profondeur), on sature la table de noir, puis un ponçage éliminera le noir dans les parties les moins poreuses. On passe ensuite la teinte principale (vintage amber) pour avoir un effet de profondeur. Cette teinte ne me satisfait qu’à moitié à cause du fait que c’est trop sombre. Alors après quelques jours de réflexion, j’ai décidé de tout poncer pour ne passer qu’une couche d’ambre, en conservant un minimum de zones sombres.

Première couche de vernis, on distingue encore le brouillard laissé par le ‘pistolet’. Cette première couche, légèrement diluée a pour but de légèrement imprégner le bois

Une photo avec et sans flash de la table avec 4 couches de vernis>

Deux couches de vernis plus tard. On en est à 4, il y rentrera encore 6 ou 8 à mon avis …

Le dos en est pour sa part à 6 couches

Vues du dos avec et sans flash

L’arrière de la tête est prête à recevoir sa marque de fabrique (décalco), le côté face a, pour sa part, besoin de quelques couches supplémentaires … Les caches sont quasiment terminés

Ces trois photos donnent un meilleur rendu de la teinte contrairement aux photos en intérieur qui la rendent trop rouge.
Voilà à quoi ressemble la table après 8 couches de vernis. La totalité des pores sont bouchés, le rendu est lisse et régulier. Une dernière couche après un dernier ponçage.
Puis 3 couches espacées de 10mn termineront le tendu du vernis. Cela permettra d’avoir un bon support de polissage.

Gros plan sur la tête
Le manche est terminé. il revêt sa dernière couche de vernis passée en deux fois. l’aspect est vraiment bon, mais un ponçage au papier abrasif 1500 et 2000 à l’eau permettra de tout aplanir avant le polissage.  

Après le polissage (à l’aide d’un disque flanelle monté sur perceuse + pâte à polir), viennent les moments d’euphorie : Une couche de peinture graphite dans les cavités permettront d’isoler les composants des bruits parasites. Puis, on passe au montage des éléments

Après le montage du manche, on nettoie, on astique et c’est parti pour une séance photo !

Elle est enfin terminée, on va pouvoir maintenant la faire crier ! 😉


Deux petites vidéos youtube dans lesquelles on la voit en action 😉

Et une (mauvaise) démo du sustainer embarqué :

Bonne luthe !
Strib

Posté le: Lutherie | Permalien