Exercice de style : Un jeu d’échecs Partie 2

Ce projet avance très lentement, mais … très surement 😉

Une fois le damier réalisé, je me lance, non sans appréhensions, dans la fabrication des pièces de jeu.
Si le fait de réaliser une pièce unique peut être relativement facile, la fabrication de pièces identiques relève du défi au vu de mes faibles connaissances en tournage sur bois…

Quoi qu’il en soit, c’est conforté par un ami qui se reconnaitra probablement, que j’arrive à me convaincre d’accepter quelques « tolérances », c’est le charme de l’artisanat qui se distinguera de la fabrication industrielle.

Les pièces blanches seront usinées dans du buis, bois blanc, plus économique pour nous autres européens qu’un bel érable ondé, alors que les pièces noires seront taillées dans un noyer français, bien marqué par de beaux veinages sombres.
Pour tenter de rester le plus fidèle possible, les pièces seront marquées au crayon après mise au rond.

Voici le détail :

De beaux carrelets de noyers de belles dimensions me permettront après refente d’utiliser les 4 quartiers
Marquage de la pièces après mise au rond du carrelet.
On sculpte les gorges et autres creusages progressivement. Les épaisseurs sont vérifiées régulièrement au pied à coulisse (ou au compas d’épaisseur)
Une fois la pièce sculptée, un léger ponçage laissera un état de surface acceptable que l’on améliorera par un lustrage a l’aide de copeaux.
La famille s’agrandit, Remarquez que je garde le meilleur pour la fin : les cavaliers pour lesquels je n’ai pas encore trop réfléchi aux étapes de fabrication …
La plus grande difficulté dans ces pièces ? La croix du roi, entièrement sculptée au canif,pas si simple à main levée …


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Posté le: Menuiserie | Permalien