Fabrication de deux chariots de soudure (Partie 2)

La suite de la fabrication. Une fois le chariot assemblé, je prépare mes débits pour les taquets de maintien des planches. J’ai choisi d’utiliser des planches de mdf qui seront recouvertes par un tapis caoutchouc.

J’ai revu ma copie par rapport aux plans, j’ai trouvé que caler les 4 coins et un renfort central était largement suffisant (plutôt qu’un rebord sur tout le pourtour).

J’ai commencé par calibrer les « traverses » à 45° à la fraiseuse :

Ce petit inclinomètre est très utile !

Ce petit inclinomètre est très utile !

 

Pour les maintenir ensemble pour les brider à l'étau, j'utilise deux aimants néodymes de disque dur ...

Pour les maintenir ensemble pour les brider à l’étau, j’utilise deux aimants néodymes de disque dur …

Pour caler les traverses, j'utilise ces mêmes aimants avec des rondelles pour caler l'épaisseur...

Pour caler les traverses, j’utilise ces mêmes aimants avec des rondelles pour caler l’épaisseur…

 

Une petite cale

Une petite cale « témoin » me permet de les souder à bonne hauteur : La planche au raz du début du quart de rond tu tube, le tapis comblera le reste

 

Et voilà !

Et voilà !

Les taquets ne sont soudés que par dessous pour ne pas gêner la planche (et ne pas à avoir de congé à lui usiner)

Les taquets ne sont soudés que par dessous pour ne pas gêner la planche (et ne pas à avoir de congé à lui usiner)

 

Quelques planche d'OSB découpées pour cette occasion temporaire

Quelques planche d’OSB découpées pour cette occasion temporaire

 

Ceci pour me permettre de l'utiliser tel quel et lancer la fabrication du second

Ceci pour me permettre de l’utiliser tel quel et lancer la fabrication du second

La construction du second est une formalité

La construction du second est une formalité

 

Pour maintenir la bouteille et la sécuriser, j’ai usiné des cornières à la bonne dimension, puis un fer plat cintré au diamètre de la bouteille sera soudé entre deux :

 

 

 

Pour sécuriser la bouteille, j’avais vu une idée sur Pinterest, une chaine de moto. Je n’ai qu’une chaine de vélo, mais ça fera l’affaire. Deux petits ressorts et un montage à partir d’un boulon CHC et de quelques entretoises tournées :

 

Et de l’autre côté, une grenouillère et un petit taquet :

 

 

J’ai alors décidé après quelques tests, de modifier le point d’attache. En effet, la grenouillère est difficilement manœuvrable dans cette position (d’autant que sur le chariot du TIG, les boites de baguettes seront de part et d’autre de la bouteille), et elle s’ouvrait aléatoirement selon les vibrations en roulant. J’ai donc placé la grenouillère au dos de la bouteille.

 

J'ai ensuite fabriquer les supports pour les boites de baguettes du TIG. Tiré d'une chute de tube 80x40 , recoupé en deux et retravaillé

J’ai ensuite fabriquer les supports pour les boites de baguettes du TIG. Tiré d’une chute de tube 80×40 , recoupé en deux et retravaillé

On distingue sur cette vue, la modification de la chaîne de vélo

On distingue sur cette vue, la modification de la chaîne de vélo

Ça avance doucement mais sûrement ...

Ça avance doucement mais sûrement …

 

Les cadres supportant les tiroirs sont tirés de plats de 30x5

Les cadres supportant les tiroirs sont tirés de plats de 30×5

Les cornières sont pointées généreusement dans leur angle rentrant, pour ne pas gêner la mise en place des futures tôles

Les cornières sont pointées généreusement dans leur angle rentrant, pour ne pas gêner la mise en place des futures tôles

 

La structure est ainsi soudée sous l'étage supérieur. J'ai décidé de revoir ma copie concernant le tiroir. Je l'ai fait plus court parce que j'avais peur qu'il soit difficilement manœuvrable, J'ai alors créé une niche sur la partie restante...

La structure est ainsi soudée sous l’étage supérieur. J’ai décidé de revoir ma copie concernant le tiroir. Je l’ai fait plus court parce que j’avais peur qu’il soit difficilement manœuvrable, J’ai alors créé une niche sur la partie restante…

Les tôles de 2,5mm (elle supportent les glissières de tiroirs) sont alors pointées également. Quelques points sont plus généreux que d'autres pour la solidité

Les tôles de 2,5mm (elle supportent les glissières de tiroirs) sont alors pointées également. Quelques points sont plus généreux que d’autres pour la solidité

 

On voit sur cette photo la niche

On voit sur cette photo la niche « fourre tout » située à l’arriere du tiroir

 

Une tôle de 1mm d'épaisseur est alors soudée en dessous .

Une tôle de 1mm d’épaisseur est alors soudée en dessous .

 

Les tiroirs sont issus de chutes de CTP de 14. Assemblés par collage vissage, avec une rainure (débouchante puisque la façade sera recouverte). Pour installer les glissières (de récup), j'ai raboté deux planchettes qui viennent combler le vide entre les cornières et les tôles. Ces dernières sont fixées par deux vis traversantes

Les tiroirs sont issus de chutes de CTP de 14. Assemblés par collage vissage, avec une rainure (débouchante puisque la façade sera recouverte). Pour installer les glissières (de récup), j’ai raboté deux planchettes qui viennent combler le vide entre les cornières et les tôles. Ces dernières sont fixées par deux vis traversantes

 

 

La façade rapportée en MDF de 10mm

La façade rapportée en MDF de 10 mm

Pour les supports de câbles, j'ai tronçonné un bout de tube de 60x3x60 en 3 parties

Pour les supports de câbles, j’ai tronçonné un bout de tube de 60x3x60 en 3 parties

Ensuite, dans des chutes de tôle de 2,5mm, j'ai réalisé un alésage de 60 et ensuite tourné l'extérieur au diamètre maxi (135mm)

Ensuite, dans des chutes de tôle de 2,5mm, j’ai réalisé un alésage de 60 et ensuite tourné l’extérieur au diamètre maxi (135mm)

 

 

 

 

Et voilà !

Et voilà !

 

 

 

Voilà, il me reste juste à souder 4 petits taquets sur les renforts du bas, je compte y loger une petite étagère…

Ensuite, ce sera lessivage, meulage des imperfections, grattages de gratons etc …

Puis je m’attaquerai à la restauration des grandes roues, et à la finition de la poignée. Il ne restera plus que le taillage des étagères et les tapis caoutchoucs ….

A suivre …

 

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Modification CNC : Découpe de vinyles à la CNC

En surfant sur le net, j’étais tombé sur ça : http://r.ebay.com/OoDWM3
Un mini porte lames (les lames sont maintenues entre deux micro roulements, la rotation de cette dernière est libre), et la lame est maintenue par un aimant.

Pour le prix, cela peut être intéressant de bricoler la CNC et s’en servir de « plotter » de découpe.

J’ai donc reçu l’objet, et ai entrepris une petite modification de l’axe Z pour y loger un système de maintien.
Voici la modélisation de ce que je voulais faire :
En résumé, il n’y a pas d’axe Z à gérer, le porte cutter doit avoir une liaison souple, son propre poids devrait suffire à découper la face du vinyle (sans attaquer le papier support).
Au début je voulais l’équiper d’un petit ressort de rappel, mais je n’en n’ai pas encore ressenti le besoin. Peut être qu’il suffirait juste de lester le tout avec une ou deux rondelles suivant l’épaisseur et la qualité du papier à découper.

La suite en images :

 
 
L’ensemble est réalisé en Aluminum de 12mm d’épaisseur pour le porte broche, et de 10mm pour la plaque support :


L’ensemble des pièces (les roulements utilisés sont des roulements standard de roller, des 608ZZ, ils sont maintenus par des petites entretoises épaulées, deux d’entre-elles sont volontairement percées excentrées pour permettre un réglage fin) :

Une fois assemblé :

L’objet en question :

Il m’a juste suffit de percer la bride de maintien de la broche pour pouvoir fixer le dispositif à la demande :

Le premier test de la machine :

Une fois la partie « négative » retirée :

et voilà :

Une petite vidéo de démonstration (désolé pour la vidéo verticale …) :

 

j’espère que cet article vous inspirera, bon bricolage !

Strib

 

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Un bras articulé pour Ecran/Clavier

Afin d’optimiser la place dans l’atelier, j’ai décidé de rendre l’écran le clavier et la souris solidaires de la CNC.
Le tout sur un bras articulé afin de pouvoir le replier lorsque je ne m’en sers pas.
En fait, dans sa configuration actuelle, la machine me bouche l’accès à mon tour à bois. Donc il fallait réagir ! 🙂

J’ai pris l’habitude de commencer tous mes nouveaux projets sur sketchup, histoire de se rendre compte des proportions, et de déceler un problème technique auquel on aurait pas pensé.
J’ai donc créé cette ébauche, afin de sortir les plans des différentes pièces, et commencer la fabrication.
Comme d’habitude, le cahier des charges est simple : que de la récup !

Le plan Original (images cliquables) :

 

Au fur et à mesure de la fabrication, je me suis rendu compte que malgré le sur dimensionnement des articulations (gond diamètre 16 !), l’élasticité et le jeu aussi faible soit-il, faisaient que le mât n’était pas vertical…

J’ai donc modifié le plan, et ai adapté un point de triangulation en cours de fabrication. Le plan définitif est donc celui ci :

La réalisation a duré une petite semaine, le soir, après le travail. Et j’ai terminé le weekend.
Voici les détails de la fabrication :

 

Profitant que les journées sont particulièrement ensoleillées en ce moment, je me suis décidé à terminer la finition du bras. Après sablage et nettoyage, mise en peinture (Hammerite gris martelé). Voilà le résultat.

 

Espérant que cela vous inspire.
Bons bricolages !

Strib

mp

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Fabrication d’un faux plateau pour mandrin

Afin de continuer d’équiper mon tour, j’ai fait l’acquisition d’un mandrin 4 mors indépendants.
D’ordinaire, les mandrins 3 mors ou mandrins porte pince se fixent sur le nez de broche à l’aide de 3 boulons ou goujons. Or, c’est impossible sur le mandrin 4 mors, car si on perce 3 trous, l’un d’entre eux tombera inévitablement sur un des mécanismes.

C’est pourquoi il nécessite l’emploi d’un « faux plateau ». 4 trous de fixations pour le rendre solidaire du mandrin, et 3 trous taraudés pour la fixation au nez de broche.
Cet accessoire se trouve déjà tout fait pour une vingtaine d’euros, mais c’est plus intéressant et enrichissant de le faire soi même. Pour le même prix, j’ai acheté de la matière, et bien plus que nécessaire…

Je suis parti d’une galette en acier de 150 de diamètre, pour pouvoir la prendre dans mon mandrin de 125, je l’ai tronquée
Après perçage à 18mm, début de l’alésage vers 45mm environ, afin de le prendre en mors externes
Puis dressage d’une face
Une fois la face dressée, dressage de l’autre face par retournement bien en appui au fond des mors
Vient enfin la mise au rond, étape très longue car je prends de petites passes, à cause des chocs
Voilà pour la galette de 125mm
Voilà pour la galette de 125mm
Galette remise en mandrin pour commencer l’épaulement extérieur (qui se loge dans le mandrin cible)
Retournement pour le creusage, malheureusement à ce moment, on perd inévitablement la concentricité. Mais ce n’est pas grave, on le verra tout à l’heure »
sans démonter la pièce, le mandrin est désolidarisé de la broche pour vérifier que l’alésage soit parfait. J’ai eu de la chance, je n’ai du le faire que 3 fois ! :)))
Cette fois c’est la bonne
Le faux plateau en place
N’ayant pas de fraiseuse et encore moins de plateau rotatif… Pour percer le plus précisément sur ma perceuse à colonne chinoise pleine de jeu, j’ai usiné des pointes en acier au diamètre très exact de 6,8 mm, diamètre intérieur des filetage M8, le plus long aura été de les retoucher pour que ce ne soit pas bancale
Logés dans les filetages du mandrin, ils me serviront à marquer la pièce d’un coup de maillet
Ils dépassent de 3 mm, alors que le faux plateau est guidé par le lamage dans le mandrin
Après un bon coup de maillet
Perçage à 4mm pour ne pas risquer de dévier à cause du fléchissement du la colonne…
Perçage définitif à 8mm
Perçage des chanfreins à la fraise 90°
N’ayant pas de vis allen à tête fraisées, je les ai usinées sur des CHC classiques
Vis usinées
Mise en place du faux plateau sur le mandrin
Pour le perçage taraudage des 3 pas de vis M8, j’ai du ruser, je vais utiliser mon mandrin porte pinces comme canon de marquage. Pour cela, j’usine un disque de 95mm de diamètre pour le centrer sur le faux plateau
Mise en place dans le faux plateau
Canon de perçage, j’ai réutilisé les pointeaux usinés précédemment.
Après 3 coups de maillet
J’ai choisi de fixer tout d’abord le faux plateau à l’envers, afin d’éliminer les bavures des perçages
Les premiers essais furent décevants : 1/10e de faux rond ! Pas grave, j’avais prévu une surcote de 4mm. Je monte le faux plateau, et le ré-usine sur la broche
En usinant de la sorte, je m’assure une concentricité quasi parfaite !
Montage définitif
Contrôle de la concentricité
Moins de 3 centièmes de faux rond, ça ira très bien pour un 4 mors indépendants !

Et voilà un faux plateau à pas cher. J’ai reussi à surmonter le problème des perçages qui m’inquiétaient le plus, je pense que l’on peut faire mieux, mais pour un 4 mors indépendants aux yeux bridés, cela suffira largement !

Strib

Tour BV25 : Problèmes, solutions ou améliorations

Petit retour d’expérience avec ce tour.

Même si j’avais conscience que l’achat d’un tour chinois (ou pour de l’outillage en général) est similaire à la loterie, je pense que je n’ai pas tiré le gros lot cette fois ci.

En effet, plusieurs soucis solutionnés pour la plupart d’entre eux, je me dois donc de faire un petit état des lieux, après 6 mois d’utilisation.

J’ai lu quelque part, qu’à l’achat de ce genre de machine, il était conseillé de la démonter, la contrôler et remonter en réglant les principaux problèmes. Même en ne touchant pas à la géométrie générale du tour, on peut facilement l’améliorer. Chose que j’aurais du faire à réception, je me suis contenté de le nettoyer, faire une vidange de la boite et resserrer quelques vis ou boulons ici ou là …

A première vue, tous les tours de la série BV25, BB25 ou autre BVB25 sont identiques. Sauf que j’ai remarqué plusieurs nuances, ne serait-ce que dans l’équipement de base.
Premier exemple  (image du site damato, ou j’ai acheté le mien) :

Si vous remarquez bien, il y a un levier au dessus du bouton marche/arrêt qui sert à enclencher la rotation de la vis mère (probablement à l’aide d’un crabot).
Il y a aussi un volant en bout de vis mère, destiné à charioter à la main .

Sur le mien, ces deux éléments n’existent pas.

Sur le tour d’un ami, il n’y a que le levier d’enclenchement de la vis mère, mais pas de volant en bout…. Tout ça pour dire que selon moi, les tours sont assemblés et en fonction de la qualité du montage, on leur met tel ou tel équipement. La machine est ensuite vendue au rabais chez un distributeur, ce qui pourrait expliquer les différences de prix qui subsistent suivant le revendeur…

Parmi les problèmes rencontrés, voici une petite liste avec leurs solutions, si je les ai trouvées…

– Premier soucis : la hauteur de la contrepointe n’est pas correcte ! Mesuré à l’aide d’un cylindre étalon et un comparateur, 3/10e trop haute.  il va me falloir (faire) surfacer la semelle…

– Second soucis : Impossible de régler correctement la fluidité du petit chariot porte outils. Il subsiste un point dur, quelque soit le réglage des jeux sur les écrous KN et sur les vis du lardon.

– Troisième soucis et non des moindres, lors d’un usinage on ne peut plus classique, chariotage avec la vis mère. Avance de 0.10mm/tour, un grand clac s’est fait entendre et le trainard s’est immobilisé tout net. Coup de poing sur l’arrêt d’urgence pour inspecter le problème.

Bilan, c’est la jonction pignonerie / Vis mère qui a explosé. S’en est suivi un démontage complet du trainard. Au fur et à mesure de mes investigations, je me suis rendu compte que la vis mère ne tournait absolument pas librement. Et pour cause, l’axe qui se loge dans le palier en bout de banc est tordu. Environ 1,5mm de voile, une fois le palier démonté, la vis tourne sans problèmes.

Afin de ne pas usiner directement la vis mère et lui faire perdre en solidité (le diamètre de l’axe est de 12mm, si j’avais du l’usiner, il aurait fait environ 10mm).

J’ai choisi l’option de chemiser la vis mère, et de tourner le tout à 13.5mm.

Sur cette photo, on peut distinguer le voile rattrapé. Le jour que l’on distingue est le chanfrein d’origine de la vis mère :

 Il m’a fallu ensuite aléser un nouveau palier en laiton que j’ai entré en force à la place de celui d’origine :

 La vis tourne désormais librement. J’ai ensuite réparé la noix d’entrainement. L’axe de sortie de pignonerie est un tube de 15.5mm de diamètre, alésé à 12 . J’ai tout simplement usiné un manchon alésé à ces côtes à chacune des extrémités :

Pour plus de sécurité, j’ai goupillé la vis mère à l’aide d’une cheville en aluminium, pour qu’elle joue un rôle de fusible en cas de problème.

 

Au remontage, j’ai inspecté le tablier sur lequel il y a les commandes de chariotage. J’ai remarqué un jeu transversal important sur le petit pignon d’entrainement, et le pignon principal (celui qui engraine la crémaillère) était légèrement de travers ! J’ai calé le tout avec des rondelles en laiton que j’ai tournée, c’est maintenant impeccable. Le trainard est vraiment très (presque trop) fluide !
Du coup, j’ai monté la cale permettant le verrouillage du trainard, et m’en sers à chaque fois que je fais un dressage de face. (chose que je n’avais jamais fait avant…)

MAJ du 01/11/2012

Fabrication d’un levier de serrage rapide pour le trainard :

Voilà pour mes premières mésaventures, j’espère que le tour se comportera normalement maintenant !
Quoi qu’il en soit, je continuerai à alimenter ce post au rythme de nouvelles (mes)aventures, s’il y en a d’autres ! 🙂

 

Strib